Vous ne souhaitez pas voir le Louvre par en dessous, ni déambuler au pied des fondations transformées en Galerie Commerciale ou la culture n’a rien à voir avec la nature et plus vraiment une découverte. Les files d’attente autour de la Joconde vous font pester car le tableau est zébré des ombres des perches à selfie (souvent interdites par ailleurs). Cette rue de Rivoli vous réserve pourtant de nombreuses autres surprises. Coté mode, le Musée des Arts Décoratifs à bâtit un écrin au Roi Christian Dior et à offert à la mode coréenne un espace étonnant fait de voûte à hauteur de ciel, d’escalier, de salles à colonnes au sol en marbre noir et blanc. Tout cela compose le hall des Maréchaux situé au N° 103 de la rue de Rivoli. Pendant quelques jours, jusqu’au 28 juillet, une exposition vous donne accès (facilement, l’entrée est gratuite) à la présentation des oeuvres de 113 designers grands couturiers et stylistes de renoms du pays du matin calme. Elle met en lumière leurs talents créatifs à travers de magnifiques modèles contemporains réinterprétés qui s’ inspirent d’un héritage transmis par des maîtres artisans d’autrefois, détenteurs d’un savoir faire séculaire. Elle permet d’appréhender l’inventivité des créateurs coréens d’aujourd’hui, héritiers d’une tradition d’élégance, d’un sens esthétique millénaire et d’un amour inconsidéré pour la modernité.
Cette exposition organisée par la Korean Fashion and Culture Association dure jusqu’au 28 juillet. Ce qui veut dire qu’elle a pris place juste pendant une semaine. Cela semble court pour ce pays que certains designers français renommés ont nommé l’Italie de l’Asie.
A l’avenir le monde va être bouleversé par une évolution inimaginable et ce n’est pas le CEO de Samsung qui le dit, mais Kim Jungshin, présidente de la Korean Fashion and Culture Association. Cette exposition contribue donc à montrer les nouveaux talents dans l’univers de la mode, capables d’agir de manière flexible et rapide face au changement global. Elle veut ainsi renforcer le statut de la mode coréenne en élargissant le champ de communication avec le public mondial, et notamment le public français placé au coeur de la planète mode. C’est un petit rebond qui suit la grande exposition qui avait eu lieu au Musée des Arts Décoratifs, lors de l’année de la Corée en France en 2015/2016 ou toute la force du design coréen s’était épanouie pendant de nombreuses semaines.
On avait eu lors de cette grande exposition, une première explication de la signification des couleurs dans la culture coréenne. 3 sont exploitées par les modèles présentés actuellement. Les oeuvres sont exposées via les 3 couleurs symboliques des particularités du tempérament des coréens. Le blanc, le rouge qui représente la passion et le noir symbole de cette grande force de caractère qui les caractérisent.
Si vous doutez de la puissance créative de la Corée, c’est soit que vous ne savez pas vous servir de votre Samsung, soit vous n’avez pas lu un de mes précédents posts sur les créateurs de ce pays, soit vous n’avez pas vu de près les modèles de la créatrice Lucie Brochard, invitée par la Korean Fashion and Culture Association et dont un modèle se retrouve à parmi ces brillants designers. A découvrir vite jusqu’au 28 juillet 2017.
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2 comments
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[…] Rejina Pyo, qui est d’origine Coréenne, un pays dont l’imagination éclot comme un champs de milles fleurs, ne se préoccupe pas de promouvoir des tendances rapides ou à court terme, mais s’attache […]