La fashion week peut être assez codifiée. Ses runway, ses premiers rangs, les lieux des défilés, la suite permanente de vans noirs, l’humour des tweets de Loic Prigent. Puis il y a des voyages offerts par des designer qui prennent un chemin très personnel, et viennent nous proposer leur univers excentré par rapport aux canons de la mode, globalement assez futuriste, comme dans le cas de la danoise Anne Sofie Madsen.
Présente pour la seconde fois dans le calendrier officiel de la #PFW, Anne Sofie Madsen a conçu sa collection comme le résultat d’une chimère qui voit s’affronter le désir d’être habillé et celui de ne pas l’être. Pour le défilé, je vous rassure c’est le désir d’être habillé qui l’a emporté. Cela a permis de voir des modèles élaborés dans un denim sophistiqué, des tops en organza auxquels s’ajoutent des détails en tissu technique comme ces broderies florales, qui donnent à sa mode toujours très féminine une silhouette moderne à laquelle s’ajoute une pointe d’audace, matérialisée par les jeux de transparence. C’est peut être grâce à ses collaborations qu’elle a eue avec John Galliano et Alexander McQueen.
L’anneau est un matériau qui est devenu, robe, jupe, top, collier. On l’a aperçu aussi chez Dior. Anne Sofie Madsen l’a décliné et associé avec des matières proches du latex, orné de décorations florales qui sont à la fois des accessoires graphiques et partie intégrante du vêtement, pour protéger la peau d’un regard trop intime. Ces modèles conservent sous leur aspect moderne, la douceur de la forme ronde et une forme de légèreté.