Ecole de mode : on met une bonne note à la notion de diversité

Les écoles de mode  nous proposent au printemps des événements qui oscillent entre show et exercice de fin d’année. Une des particularités agréables décelables lors de ces défilés est l’émotion présente. L’assistance comprend à cette occasion des familles venues assister avec fierté au travail de leurs progénitures. Même si les professionnels de la profession on fait assaut pour poser leurs auguste fessiers sur les bancs du rang1, il y a un peu moins de solennité et de superficialité qu’ailleurs. Le but de ce papier n’est pas de classer les 3 écoles de mode citées. Il s’agit de montrer une partie de leurs travaux de fin d’année, entre recherche du style et sens du modèlisme. La diversité des silhouettes montre que les styles sont aussi multiples quelque soit l’école. La personnalité des créateurs et créatrices émerge déjà. Si à l’Esmod  certaines créations étaient travaillées avec un effet scénique très poussé, pour donner à voir de véritables costumes de scène, on pouvait constater sur tout ces runways, que certains créateurs aiment les lignes plus épurées, tandis que d’autres aiment à travailler la matière autant que l’image.
l’Esmod avait choisi de faire un véritable show. Utilisant le local délaissé par la Sncf à coté de la station de métro Europe, elle a proposé une véritable revue de spectacle, libérant sur le tapis rouge un nombre impressionnant de silhouettes qui enchaînaient les parcours.

l’Ecole de mode IFA, au profil très international, avait choisit le décor épuré de la Maison des Métallos, Paris 11 ème pour son défilé. Parmi les silhouettes inspirées de nombreuses cultures, s’en glissait une, comme  inspirée des années 50. Une agréable sensation, alors que la majorité des réflexions et des travaux aiment à se projeter dans un avenir, disons un peu plus déstructuré que celui que l’on a connu.










 

l’école de mode Mod’art, qui aura un nouveau campus  à Beaugrenelle pour la rentrée 2016, était restée fidèle à cette salle proche du Ministère de la Culture. Dans ce lieu, tourner en rond ne signifie pas régresser. Bien au contraire. Il s’agit de montrer les fruits de 3 années de travail. Une des tendances vues lors de ce défilé de Mod Art, était une valorisation du corps de la femme. Par un travail de coupe, de jeu de transparence, de montage, les silhouettes mettaient la féminité que l’on aime à l’honneur.









 
Cette diversité tant des styles que du profil et de l’origine des étudiants montre l’intérêt de la place de Paris dans le monde de la mode. Certaines de ces personnalités créatives possèdent déjà en eux la petite graine de style (et l’énergie souhaitons le) qui ne demande qu’à pousser sur les terreaux de la mode. D’autres pourront apporter leurs savoir- faire et leurs talents à des maisons qui ont besoin d’enrichir ou de renouveler leurs équipes créatives.