Les années 50 ont vu la consécration de grands artistes, dans leurs domaines respectifs. Pierre Balmain qui habillait les stars et Edith Piaf qui enflammait l’Olympia avec son coeur, sont talent et son énergie. A l’époque Pierre Balmain travaillait avec Germaine Cellier qui fut un grand parfumeur (créateur de «Bandit» et de «Vent vert»), elle influença toutes les créations de l’après-guerre.
Aujourd’hui La Maison Balmain rend hommage à cette immense interprête, Edith Piaf, en tissant un lien parfumé entre les deux artistes et crée "La Môme", une fragrance inspirée de cette époque d’après guerre. Ce pur jus vintage créé par Guillaume Flavigny (Givaudan – qui a eut un prix en 2002 de la Societé des Parfumeurs), peut être considéré comme une opportunité, ou comme une récupération. Mais la musicalité des notes où la Rose et la Violette sont transportées par le sucré-poivré des Baies Roses, la chaleur épicée de la Myrrhe et le velouté de l’Ambre et du Musc, crée une senteur enjouée et élégante, bien dans l’esprit de l’emblématique petite dame en robe noire.
Pour les amateurs, la composition donne ceci:
Note de tête : Un vibrato en tête avec la Rose de Mai, le Freesia et la pétillance des Baies Roses.
Note de coeur : Le coeur de la mélodie nous transporte avec l’absolue Rose de Damas, la Violette
enjoleuse, la Framboise juteuse et la chaleur épicée de la Myrrhe.
Note de fond : Le denouement transcende le coeur et nymbe la Rose de mystère avec l’Iris veloutée, la volupté du Musc et de l’Ambre et la douceur de l’Opoponax.
Le parfum est en vente exclusive chez Marionnaud. Pour une Saint valentin vintage 😉
L’actualité (voulue) permet de voir ( d’admirer!) la performance de Marion Cotillard dans le film "la Môme" .Un bouquet de sensation également qui dégage de belles vibrations.
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