Faut il préférer le nombre important de chanteurs dans ces 8 villes, ou simplement l’apparition de Pink Floyd pour ce concert exceptionnel, … à chacun de choisir. Mais quel évènement, quelle émotion, quelle foule. Tout était gigantesque, l’implication des organisateurs, l’enthousiasme des musiciens et chanteurs, l’engagement de la foule venue en nombre sous ce chaud soleil d’été pour communier solidarité et musicalité. Ce fut une profusion de décibels, de mélodies, d’accords, d’energies, et de tenues vestimentaires. De manière générationnelle, on a vu un certain classissisme chez nos "amis qui ont les jeux", les anglais. Les plus seniors étaient vétu de manière assez traditionnelle, que cela soit chez sir Paul McCartney, Pink Floyd, U2 ( qui eux sont irlandais), The Who et même Robbie Williams.
Il fallait voir (et entendre) les plus jeunes pour découvrir des chemises plus modernes et un peu originale comme Richard Aschroft, Scissors Sister, The Killers, ou l’organisateur en chef mister Bob Geldorf. En ce qui concerne Razor Light, il avait décidé de tomber la veste, de se retrousser les manches, et de mouiller sa chemise. A tel point qu’il a chanté torse nu.
J’attribue quand même un satisfecit spécial à Muse et à son chanteur. Non seulement pour sa musique qui bouge et balance bien, mais aussi pour sa chemise. Un modèle à rayure combinée avec un plastron blanc. Des poignets ouverts qui ne se prennent pas dans les cordes de la guitare, et suffisamment ample et bien coupée pour jouer un rock endiablé debout …ou allongé .
Mais ce qui est important c’est cette capacité de ce vêtement à devenir emblème, support identitaire, porteur de message. Une chemise c’est aussi un espace de communication à hauteur d’yeux pour faire passer un message. L’image de ses supporteurs le montre aisément.
Le concert Live 8 est visible en streaming sur AOL