Si l’option bio et la collaboration avec les pays en voie de développement peuvent être une opportunité chez certaines marques, chez Misericordia cela fait partie de son ADN comme on dit. Plutôt casual chic, positionnée haut de gamme, la marque lancée par Aurélyen a trouvé sa place dans le monde de la mode. Un vaste monde qui englobe plusieurs pays puisque si les produits sont fabriqués au Pérou, connu pour la qualité de son coton organique, sont distribués en Europe, la marque a un très beau e-shop Misericordia, elle propose aussi des collections en « collab » avec Kris Van Assche à la suite d’une rencontre dans un restaurant argentin. L’Asados donne des idées 😉 Les collections sont désormais complètes. Les petites apprenties de l’école de couture font partie maintenant d’un atelier dédié de 40 personnes au coeur de Lima. Leurs savoir faire leur permet de répondre aux idées du créateur et les modèles conçus et réalisés, sont toujours aussi confortables, grâce notamment à la qualité de ce coton Pima et aux coupes amples. Si les collections mode homme sont séduisantes par la diversité de la maille, gilet, pull, cardigan, on apprécie particulièrement la collection de Top chez la femme, tous beaux, fluides, qui vont à chaque silhouette celles qui ont, et celles n’ont pas, de complexes (si vous voyez ce que je veux dire;). Le modèle de chemise blanche pour femme est lui un peu plus cintré. On note le petit col.Et toujours cette allure chic décontractée. Habillée en Misericordia, la femme devient céleste comme un coucher de soleil sur la Cordillière des Andes 😉
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Le livre présente l'histoire d’une maison de Haute Couture, un peu oubliée, comme bien d’autres, mais qui lors de son passage sur la scène parisienne, n’a au final pas laissé que des frou frou, des robes de soirée ou encore le parfum préféré de Madonna.
La maison de Couture Robert Piguet, du nom de son fondateur, Suisse protestant, fils de banquier, a eu une belle existence de 1933 à 1951. Elle a apporté son goût de l’élégance, sa capacité à sublimer l’épure, c’est Christian Dior qui le dit dans ses mémoires, à habiller les clientes de l’époque, qu’elles soient bourgeoises, princesses, artistes, stars de théatre ou de cinéma, mais a été surtout le théatre des débuts de jeunes designers qui ont pu faire sur cette scène de la mode, scrutée par le monde entier, leurs premiers pas et y démarrer de brillantes carrières. On pense bien sûr à Christian Dior, mais aussi à Hubert de Givenchy, ou encore à Marc Bohan...