Mod’Art présentait en ce mois de décembre 2012, les creations de ces lauréats des 3e et 4e années.
Cette école qui forme les futurs acteurs de la mode a basé son axe de développement sur l’international, et le caractère exhaustif de son cursus pédagogique.
Dotée d’une véritable ouverture internationale, Mod’Art se développe autour du monde avec l’ouverture d’écoles à Shanghai, Lima, Delhi, Mumbai, Belgrade, Madrid… mais aussi grâce à de nombreux partenariats universitaires en France et à l’étranger (Université de Westminster/UK, Berkeley College/USA, National Institute of Fashion technology/Inde, Beijing Institut of Fashion Technology/Pekin-Chine).
La formation englobe l’ensemble des métiers de la mode afin de répondre aux besoins de ce marché exigeant des envolées créatives, mais également la maitrise des fondamentaux du commerce et du marketing. L’apprentissage et la pratique du processus créatif, mais également du management permet aux étudiants d’acquérir un savoir faire mais aussi des compétences dans le faire savoir et à le présenter (avec notamment des plans de collections)
Une mixité source de richesses de style
Les étudiants viennent d’horizons divers, et ceux qui viennent de l’étranger sont nombreux. Il est intéressant de discuter avec Jessica Murat, jeune étudiante d’origine martiniquaise, car les Dom Tom ne sont pas si présent dans ce domaine du coté de la création. Elle a réalisé de jolis modèles simples, légers et colorés, offrant une mode aérienne et optimiste en travaillant la tulle et le voile.
Xuan Hoa, vient du Vietnam. Fan de Madame Grès (comme on le comprend), il montre une réelle compétence a travailler le mouvement et la fluidité des formes qui habille un corps féminin. En stage en parrallèle chez Yiquing Yin, il a présenté un travail très complet avec une passionnante  recherche sur les rizières du Vietnam, qui lui a donné l’idée de ces mouvements circulaires et en strate pour bâtir ces vêtements.
Un rythme de travail soutenu
Au sein de Mod Art, l’exhaustivité du programme, fait prendre conscience à chaque étudiant de ces forces et de ces faiblesses. La concurrence est forte en interne car en fin de cycle il y a cette fameuse présentation des modèles, moment crucial pour chaque créateur, car elle est évaluée bien sûr. Mais elle est saine, car l’entraide au fur et à mesure de l’élaboration se fait sereinement, et certains étudiants s’associent pour atteindre leurs objectifs.
Un parcours exigeant
Ceux qui sont présent pensent mode depuis leurs plus jeunes ages, et expriment leurs désirs de création quasi exclusivement sur cette activité. La charge de travail (recherche, essai, conception, dossier technique, plan de collection…) ne leur permettent pas trop de se disperser.
Les créations 2012, ont montré de belles promesses créatives et une richesse indéniable dans l’élaboration, les matières, les volumes. Certains se sont penchés sur les accessoires plus que sur les vêtements. Quand on connait l’importance de ces produits dans l’équilibre financier d’une marque de mode c’est une bonne idée.