Le Tranoï a tenu ses places fortes dans Paris. A chaque saison derrières des colonnes ou sous des verrières se déploie une création multiple en provenance du monde entier mis en place par cet organisateur de tradeshows . Une sorte de voyage intérieur ou sans utiliser son passeport, sans se faire interroger par un quelconque douanier, on est accueilli par un hôte ou une hôtesse qui nous présente ses collections comme une invitation à découvrir de nouveaux paysages. C’est une sélection de 170 créateurs qui étaient présents pour présenter leurs collections automne hiber 2018.  Je les ai tous vu. Non, bien sûr… c’est impossible. Plus de 30 pays étaient représentés avec les leaders bien connu comme l’Asie , l’Italie l’Angleterre sans oublier la France. Pas d’analyse de synthèse ici, (mais vous pouvez consulter celle de Culture Box ), un rapide digest avec des marques  à la promesse d’un style fort, avec lesquelles je souhaite continuer l’échange commencé au Palais Brogniart, au Carreau du Temple et rue Vieille du Temple. Le Tranoï a donc donné un nouveau visage à ses salons. Ceux-ci offrent désormais une circulation plus évidente et intuitive, guidée par des thématiques mode pour que chacun trouve son chemin. Une refonte à la fois commerciale et visuelle donc, qui a pour but d’optimiser le parcours de visite, jusqu’alors non balisé. Il faut reconnaître que la démarche a eu du bon et que ces découvertes furent possibles dans un laps de temps optimisé.
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
Le salon ne peut plus être uniquement un lieu de distribution qui mélange marques et portants. Il doit être un espace de découverte et proposer une aide a décrypter les tendances, comme ce que fournit le moteur de recherche spécialisé dans la mode Tagwalk.
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
Hong Kong nous donnait la vision d’une mode un tantinet anxieuse sous ses couleurs vives, car l’esprit du créateur de la marque Kay Kwok est à ce jour un peu inquiet de l’importance prise par l’AI, un sujet encore assez peu répandu dans la mode.
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
New York révélait une mode féminine faite par des femmes pour des femmes, qui avec ce nom de Maison de Papillon, de belles matières comme le cachemire et des formes amples donnait une belle impression de légèreté et de douceur, le tout dans une atmosphère glamour.
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
De Grande Bretagne on retrouvait le style smart mais décontracté de E Tautz, déjà aperçu dans ce blog. Les mailles viennent des Shetland ou du Pays de Galles et les manteaux sans oublier l’esprit du tayloring, jouent sur une belle amplitude qui donne un vestiaire masculin contemporain.
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
L’étendue des styles était parfaitement symbolisée par UMI-1 qui est une femme au rire communicatif qui puise son inspiration dans ses origines nigérianes, mais complétées par 5 ans de vie au Japon et  qui développe sa marque actuellement depuis Londres. Une mode masculine moderne, métissée dans un bel équilibre des cultures.
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
On citera également la marque française Cabane, qui propose une belle maille raffinée, entièrement réalisée à Roanne. C’est un véritable travail d’artisan haut de gamme, comme celui présenté sur le stand d’Empreintes, le concept store des métiers d’arts, avec notamment les oeuvres d’une artiste franco suisse Chloé Peytermann.
Tranoi, fashion show Mode homme, mode femme
Sans oublier Wylde, qui ayant  effectué une mise à jour de sa stratégie, développe ses collections femme et homme pour une mode engagée et aussi responsable.