Volcom habille l'homme dans sa "real life"

Volcom s’est installé au rez de chaussée de Citadium, en face des escalators principaux dans un espace éphémère, pour mieux mettre en valeur sa collection homme « Real Life ». Présent à cet emplacement pour une période de 15 jours, avant de retrouver sa place habituelle dans les étages, la marque des skaters californiens veut mettre en avant sa collection homme, celle qui fait la part belle au denim.
Les marques issues des sports de glisse appartenant à cet univers streetwear ont eu quelques difficultés ces dernières années à vouloir élargir leurs cibles et étendre leurs territoires. La collection femme de Volcom s’était  peu à peu sophistiquée, et si les dernières collections étaient réussies, l’identité de la marque risquait de se perdre un peu.

Coté homme, la collection se recentre sur les valeurs de l’individu qui avec son esprit skater, reste indépendant, conscient de ses actions, notamment comme consommateur. La collection 2015/2016 est donc composée de denim, de matières solides, de tissu épais, d’une coupe ou l’aisance est reine. Le style de Volcom est décontracté, l’image de la collection est homogène et simple à comprendre. Fait pour le mouvement, le confort dans le sport, le dépassement de soi, on y retrouve une collection de jeans en denim, prêt pour affronter le bitume, des vestes à capuche, de celles qui permettent de rester de longues heures dehors et des chemises au coton chiné épais et souple. La gamme de couleurs est sobre et reste dans des tons neutres que les hommes apprécient, car elles s’associent entre elles facilement. Une collection qui s’attrape et s’enfile rapidement sans risquer le « fashion faux pas » avant d’attraper son skate et dévaler les rues pentues de San Francisco pour attraper la navette de Google, de Facebook ou encore le Caltrain. Une marque qui n’est pas dans la manifestation revendicative, mais plutôt dans l’affirmation de son indépendance d’esprit. Volcom propose une sobriété moderne et un esprit qui reste jeune, permettant de la choisir même si on n’est plus un adolescent.