Brunes, souriantes, sophistiquée ou naturelle, les 2 Andréa se tiennent à peu de distance l’une de l’autre. Deux visions d’une mode issue d’une Amérique Latine ou chaleur humaine et douceur des matières sont encore authentiques. Elles partagent quelques points communs. Un regard noir intense, des cheveux de jais, un sourire spontané et chaleureux, mais plus encore l’amour de l’alpaga et du coton pima ainsi que des racines profondes avec ces terres qui ont vu naître le monde des Incas.
Cela ne les empêchent pas d’exprimer chacune un style correspondant à leurs personnalités. L’une a créé la marque La Petite Mort, jeune marque de mode street-wear au style très actuel fondée par Andrea Sanabria Oviedo, l’autre a lancé la marque Bombon de Algodon qui plus girly puise son imaginaire au pied de la cordillère des Andes. Toutes les deux assument cette origine péruvienne qui nous permet de découvrir cette très belle maille conçue dans des conditions très « fairtrade » .
La Petite Mort : vous allez tomber en extase devant la douceur et le style de ses modèles.
Avec ce nom atypique, le projet de la marque nous fait voyager entre le Pérou et la France. « La Petite Mort » baptisée également « La P-M » cherche à nous transporter hors du temps et des conventions sociales avec ses collections «La Fuite» et « Le temps est une invention » pour une vie exaltante et guidée par une curiosité sans frontière.
Tirant son inspiration des savoir-faire de ce pays dominé par le Machu Pichu la jeune créatrice sait nous faire profiter de la maîtrise des ateliers péruviens avec des collections qui adoptent un style urbain, moderne, loin d’un folklore ethnique. Ses modèles sont un savant mélange d’un travail artisanal haut de gamme et un style épuré qui propose des basiques unisexes. Toutes ses pièces sont fabriquées en petite quantité (environ 40 par collection) au Pérou, dans des ateliers proches de Lima et valorisent les matières naturelles locales. La Petite Mort porte fièrement des valeurs de partage, de diversité et montre qu’une autre mode est possible (c’est le nom du label dont elle est une des remarquables représentantes) .
En fusionnant les fibres naturelles du continent latino-américains avec les codes urbains européens, sa créatrice imagine des pulls, sweat, tops, cools, doux et moelleux, faciles à assortir à toute garde-robe, dans lesquels on peut s’y lover tout au long de l’année que l’on soit fille ou garçon. Les collections sont majoritairement confectionnées en coton pima, une variété de coton rare cultivé sur la côte pacifique au Pérou. La fibre du coton pima est particulièrement appréciée pour sa résistance, sa douceur et une brillance unique.
La P-M s’assure que les processus de transformation respectent bien certains critères environnementaux et sociaux et ne s’approvisionne qu’auprès de fournisseurs labélisés GOTS et EU Organic Standart.
Entièrement confectionnée à la main dans des ateliers familiaux au Pérou, chaque pièce de la marque illustre les compétences d’entrepreneurs locaux et offre une élégance naturelle pleine de vie et de mouvement bien à l’image de sa créatrice.




Par un hasard de circonstances sans doute, si la douceur des matières, la qualité de la réalisation, l’origine péruvienne sont autant de valeurs qu’elles partagent, elles ont choisi de proposer dans leurs collections actuelles un rapport au temps commun mais dont la vision diffère chez chacune. L’une, La Petite Mort imagine des modèles sur lequel « le temps est une invention » remisant ce dernier au statut de convention dont on peut se passer, quand l’autre, Bombon de Algodon conçoit des modèles ou vient se broder la course du temps symbolisée par le chrono de notre chère Alice au Pays des Merveilles symbole d’un temps qui s’écoule et impose son tempo.
Bombón de Algodón, le coton organique comme style premium
Le nom de Bombon de Algodon résonne dans nos oreilles d’européens comme une sorte de gourmandise joyeuse. Ces vêtements fabriqués à Lima en petites séries dans deux ateliers pour femmes au Pérou : un pour les vêtements en coton et un pour les vêtements en alpaga, sont également conçu avec une vision écologique assumée et produit avec des matières organiques. Le coton biologique est certifié et les étiquettes et l’emballage sont fait grâce à du papier recyclé.


Le style Bombón de Algodón est plus girly et féminin. Ce style s’affirme dans des coupes ajustées et de nombreux petits détails comme des broderies, des ajouts de perles ou la présence d’un symbole chéri par la créatrice, de petits coeurs qui peuvent se glisser à tout endroit de ces créations sophistiquées. Le confort est garanti par le choix de ces matières organiques originaires du Pérou qui en font des vêtements très agréables à porter en toute saison.



Vous pouvez retrouver Bombon de Algodon jusqu’au 29 décembre dans la boutique éphémère organisé par Les Créateurs de Saison située au 23 rue faidherbe dans le 11ème arrondissement de Paris. Les Créateurs de Saison forment un collectif de créateurs unissant leurs talents et leur force au sein de boutiques éphémères.
Voila deux jolies marques qui nous apportent de ce continent sud américain la qualité supérieure de ces matières premium que sont le coton Pima et le baby alpagua. Le coton pima est un coton à fibres longues de qualité supérieure qui pousse sur la côte péruvienne. Bien connu pour son toucher soyeux on l’appelle aussi «le soie des Andes ». Avec le coton égyptien il est considéré comme l’un des meilleurs du monde.

La laine d’alpaga est une fibre de luxe naturelle originaire des Andes. Son utilisation remonte à des milliers d’ années, aux cultures pré-inca. Des indices de cette matière ont été trouvés au Pérou il y a 2500 ans !
En raison de leur environnement naturel (entre 3900 et 4800 m.a.s.l.), cette fibre est bien plus chaude que la laine normale tout en restant léger et doux au toucher. Pour ceux qui veulent étendre leur recherche, il y a aussi quelques marques qui ont une démarche raisonnée avec les pays latino-américains. Eleven Six, basée à Brooklyn, lancée par un couple britannique, propose des collections fabriquées dans ces matières si douces par des ateliers au Pérou et en Bolivie. Misericordia, découverte en 2006, a elle carrément créé son propre atelier au Pérou pour réaliser ses modèles.