Au 4 ème étage du magasin femme du Printemps, bien connu des parisiens et des touristes qui viennent s’offrir une expérience shopping dans cette artère commercante de la capitale, s’est posé pour tout l’été comme une sorte de gros bonbon rose.
Cet espace aux couleurs douces et tendres est le corner de Reiner, plateforme en ligne qui trouve ici un beau relais physique pour présenter des marques uniquement orientée vers l’upcycling et la mode circulaire. Est présente une courte sélection, des 150 marques qui sont présentées sur cette plateforme, mais qui donne un bel aperçu du travail de curation qui est fait et des talents créatifs dont la démarche autour de la revalisation du textile montrent beaucoup de style. L’équilibre de ceux-ci est recherché entre le minimal, le look de star et le streetwear, même si ce dernier est peut être un peu plus représenté.
Parmi les différentes marques qui y sont présentes celles qui étaient visibles lors de mon passage étaient :
- AlphonseMaitrePierre,
- Studio Clandestin,
- Raphael de Lacroix,
- Elena Burerina,
- Losanje,
- larma.studio
- laoma.atelier
- yilou__
- lakon_indonesia
- sonikastudio
- La Fameuse.
Les vestes de La Fameuse sont des pièces emblématiques de ce que l’upcycling peut apporter comme innovation de style, comme impulsion pour détourner un look, grâce à son talent à mixer des pièces qui n’avaient pas comme but de se croiser de cette manière.
La plateforme Reiner, accueille régulièrement de nouvelles marques qui oeuvrent dans l’upcycling comme par exemple Chereshnivska. Cette marque ukrainienne, dont les équipes se partagent entre Lviv et Londres propose une mode contemporaine qui sait valoriser les tissus dormants, la seconde main et les matières innovantes, comme la toile de parachute par exemple. Elle n’est pas présente sur ce corner, mais est à découvrir sur la plateforme d’ecommerce et j’avais eu le plaisir de la rencontrer lors de la fashion week du début d’année 2023.
Le Printemp pense aussi mode circulaire
Dans ce même batiment femme du Printemps, le grand magasin à installé au 7 ème étage, un espace entièrement dédié à la mode circulaire. Intitulé « Second Printemps », vous pourrez trouver à cet étage (non desservi par les escalateurs) une large sélection de pièces de seconde main vintage issus de grands créateurs. On y retrouve des marques connues, que l’on peut retrouver dans les étages inférieurs du magasin. Cela correspond au besoin de tous les distributeurs de se positionner sur le marché de la seconde main, qui s’amplifie, afin de pouvoir proposer une offre de qualité à des prix plus accessibles.
La Fameuse , l’upcycling vitaminé
Les modèles de La Fameuse ont la caractéristique être toujours uniques. A la fois en terme de style et aussi en terme de taille. Ce qui peut être dommage, mais c’est la conséquence de cette démarche si particulière de cette créatrice, qui consacre une bonne partie de son temps à un sourcing complexe.
Porter une veste La Fameuse peut amener à des situations amusantes. Lors du dernier salon Change Now, par exemple, 3 personnes sont venus me taper sur l’épaule pour savoir d’ou venait le modèle que je portais (oui, je suis un de ses clients parmi d’autres). Il est bien d’être séduit par le style, pour ensuite aller découvrir les différents modèles et tailles, car sont but n’est pas de démultiplier chaque modèle, mais de rester sur l’unique.
La Fameuse définit des silhouettes complètes qui incluent également des pantalons, des chemises et des crop-tops. A voir sur la plateforme Reiner ou le compte instagram de la créatrice, car le corner du printemps n’expose que les vestes.
Umoja, les sneakers éthiques
Le corner Reiner est donc situé à coté de l’espace sneakers au 4 ème éatge du batiment femme. Parmi toutes les nombreuses paires proposées, on peut voir et apprécier (éventuellement) les modèles Yeezy et Adidas, qui ne sont pas en solde, alors que le contrat qui liait cette entreprise et cette personnalité git en miette au fond d’une poubelle.
Mais c’est plutôt l’occasion de retrouver les modèles Umoja. C’est une marque que je connais depuis leurs débuts, dont les fondateurs travaillent à créer des modèles éthiques qui valorisent les métiers d’art de l’ouest africain, région dont ils sont originaires.