Vous pouvez par quelques clics favoriser l’émergence d’Umoja, jeune entreprise qui propose des baskets éco-responsables dans la dernière ligne droite de ce concours de Fashionomics Africa. Il faut simplement se créer un compte puis cliquez en faveur d’Umòja, afin de donner votre vote à cette marque qui fait partie des 3 finalistes de ce concours.
Qu’apporte Umoja dans le monde de la chaussure ?
Umoja qui signifie « unité » en swahili, est une marque de baskets qui allie tradition, modernité et innovation tout en valorisant l’artisanat textile ouest-africain dans le respect de l’environnement. Cette jeune marque crée par Lancine et Dieuveil veulent aussi promouvoir un commerce international qui s’organise autour de valeurs humaines et écologiques, sans perte de qualité des produits. La production de leurs baskets étant dépendante de la production artisanale du textile dont elles sont constituées, ils ne produisent qu’une quantité raisonnable pour chaque paire. Et c’est leur objectif ! Proposer des baskets uniques, transparentes, riches d’histoire et de savoir-faire.
Une histoire basée sur l’artisanat local et les matières naturelles
À la suite de quatre années de développement, leurs baskets sont 100 % végétales et sans plastique. Elles sont fabriquées à partir de seulement quatre matières nobles : le coton, le lin, le chanvre et le lait de caoutchouc, des matériaux qui en fin de vie se révèlent entièrement biodégradables. Une ACV (analyse du cycle de vie) qui montre qu’une telle réflexion ne dépend pas d’un bureau de consultants, mais bien de la volonté d’un ou plusieurs individus.
En 2019, l’entreprise s’est installée au Burkina Faso, pour mieux comprendre le quotidien, les difficultés et l’expertise des femmes de l’industrie textile. Son objectif était de permettre à leur savoir-faire noble de perdurer et de leur offrir une rémunération juste : les artisanes sont payées au prix qu’elles fixent, et non à celui du marché.
Umòja a également mis en place des outils qui réduisent la pénibilité du travail artisanal. En 2021, la marque a acquis un moulin qui permet d’améliorer les conditions de travail des artisanes teinturières.
Umòja est aujourd’hui la seule marque de chaussures végétales qui produit en circuit court et de manière artisanale avec des artisans du Burkina Faso, même si faire des baskets n’est pas une tâche si simple. Plus de 40 étapes sont en effet nécessaires pour arriver à la conception d’une paire de chaussures 100% végétales qui allie savoir-faire, en provenance du Burkina Faso, de la France et du Portugal. Ce dernier pays permet d’assembler les baskets, une expertise qui n’existe pas encore en Afrique.
Soutenez Umoja !
La jeune entreprise engagée, est finaliste avec 2 autres concurrentes dans ce Fashionomics Africa challenge. Aidez les et votez pour elle dans ce concours !
La marque montre qu’une nouvelle voie est possible dans le monde de la baskets/sneakers.
Avec eux, pas de Rana Plaza en vue (on va hélas arriver bientôt à la date anniversaire de ce drame)
Pour votre vote, il faut vous créez un compte, choisir Umoja, la marque de droite sur la page des finalistes 😉
Commencez Pâques avec une bonne action 😉
GO !
Leur démarche implique le fait que la marque ne peut pas être dans de multiples points de vente. Vous pouvez retrouver leusr derniers modèles, en série limitée bien sûr, en exclusivité, au Printemps Haussmann, au 64 Bd Haussmann 75009 Paris, avec les nouveaux coloris.
L’Afrique est consciente de son potentiel et des risques à le développer trop rapidement
Au travers Fashionomics Africa, vous pouvez aussi comprendre quels sont les enjeux nocifs de la fast-fashion, si cela est encore nécessaire de le faire, grâce au rapport que cet organisme a publié récemment en 2023 sur ce sujet.
Lien pour accéder au rapport ( en anglais) : DÉMÊLER LES LES MÉFAITS DE L’INDUSTRIE DE LA FAST FASHION
Développer les savoir-faire traditionnels est une voie complètement différente et opposée à une celle d’une consommation de masse peu durable.
La mode du continent africain va plus loin que le simple Wax ou boubou colorés! Le dernier Tranoï l’a bien montré en créant un espace dédié à la mode de ce continent riche de culture et de savoir. Il y a beaucoup d’énergie à prendre dans cette mode colorée et audacieuse. La discussion avec Doreen Mashika rencontrée à Paris a été fructueuse, sachant que cette créatrice venant de Tanzanie (qui a également la volonté de faire travailler les artisans locaux), avait étudié et passé plusieurs année en …. Suisse 😉 ( c’est mon pays d’origine).
Cette démarche portée par de jeunes designers et entrepreneurs, on l’a retrouve aussi en Inde, comme j’ai pu le découvrir en discutant avec Sonam Khetan et c’est un élément qui rend optimiste.