L’histoire de cette jeune créatrice, Pauline Krier frappée par le drame d’une incendie qui a fait disparaitre son outil professionnel, je ne vais pas vous la raconter, ici, car Pauline l’a décrit avec beaucoup d’humanité et d’authenticité, sur KissKissBankBank, puisqu’elle l’a vécut en première ligne. C’est l’histoire d’un coup de foudre qui loin d’apporter une émotion positive a déclenché un gigantesque incendie ayant détruit tout son atelier, basé à Stransbourg.

Protégeons les savoir-faire manuels

Pauline Krier est passée par les Ateliers de Paris. Elle a fait son parcours dans les vosges auprès de 3 artisans émérites et jusqu’à ce mois de juin 2022, elle restaurait des sièges, ou elle les réinventaient. C’est donc du coté de Strasbourg depuis 2017 qu’elle a développé sa démarche artistique appliquée et qu’elle imagine des pièces singulières et de petites éditions de sièges, avec irrévérence et sensibilité, dans un univers de détails et de poésie.

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Nous aussi, ajoutons chacun un clou de tapissier au projet de renaissance de cet atelier

Aujourd’hui on peut aider cette jeune femme à relancer son activité, à faire que le travail de la main soit encore valorisé. Bien sur les jeunes générations ont tendance à dire que l’important est la data, qu’on a besoin de data-scientist, que le python est un code qui doit étrangler toutes les autres activités. Moi aussi d’ailleurs, j’ai envie d’apprendre le Python. Et pourtant sans un savoir-faire de précision qui permet de faire des sièges, de la cuisine, des objets décoratifs ou utiles, des vêtements, de l’Art, qui permet de créer des activités qui nous sont proches et nous permettent de croiser dans notre ville des artisans que l’on connait, la vie perdrait beaucoup de son sens. Alors si les flammes ont ravagé son atelier, suite à un orage violent venu accompagné de la foudre, nous pouvons tous aider à recréer à notre niveau les conditions d’un redémarrage de son parcours de vie.

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De mon coté, c’est fait. J’ai mis mon clou dans l’assise de ce projet et je souhaite que d’autres aussi y participent. Je ne connais pas Pauline personnellement. Mais je remercie Laurence Aguerre et Charlotte Kaufman ( à qui j’emprunte une création pour le fond de mon image de header), deux créatrices textiles que je connais bien, passées également par Les Ateliers de Paris, (devenu le BDDMA) d’avoir relayé ce drame. Elles ont l’habitude de faire des collabs avec Pauline Krier. Elles m’ont permit de découvrir une nouvelle facette de ces métiers d’Art qui permettent à beaucoup de créer, de se réaliser et de nous concevoir des univers accueillants . La démarche sur la plateforme de crowdfunding semble bien partie, mais voir toute sa vie professionnelle partir en cendre est plus qu’un simple mélodrame. Alors continuons nos efforts avec de nombreuses contributions, fussent elles modestes !