Il y avait une belle énergie au sein du Tranoï January 2019, un salon qui doit se réinventer régulièrement face aux marques qui font face aux nouvelles attentes des consommateurs, plus de personnalisation, plus de rapidité entre la conception et l’achat potentiel, homme et femme mélangés. C’était un peu le but de cet espace #onlyattranoi qui au cours d’un parcours obligé entre les colonnes du Palais Brongniart (à un moment ou Ikea grand maître de ce principe l’abandonne pour son magasin parisien), voulait mettre en avant des jeunes marques pointues.
Ces marques créatives devaient être capable de proposer un modèle disponible, présent au même moment dans le pop up store monté en partenariat avec les Galeries Lafayette jusqu’au 4 février.
Suspendu par des fil, les vestes du jeune désigner chinois, fondateur de C.O.L , Creepy Outfit Lab ne sont pas une oeuvre d’art mais bien un vêtement d’outdoor en coton traité qui révèle de multiples possibilités de mutation. En effet le jeune designer qui a suivi son cursus à Londres a imaginé que les lanières qui agrémentent ses vestes sont autant de possibilités pour fixer des pochettes ou petites sacoches qui viennent ainsi se greffer comme de nouvelle poches. Un modèle qui a beaucoup plut comme me l’a raconté la jeune personne qui était en charge du Pop up Store des Galeries Lafayette le jour ou j’y suis passé. Son modèle est inspiré par l’esthétique du Bauhaus qui n’oublie pas le fonctionnel et par les hooligans anglais, les meilleurs il faut bien le reconnaître. On doit avouer que le résultat est réussi.


Autre créatrice présente dans cet espace central du Tranoï , Rosella May. Elle était présente avec son équipe et son enthousiasme pour expliquer sa recherche et ses idées sur le fait qu’une femme peut être multiple, comme le montre les différents designs de sa combinaison. Ayant travaillé chez Calvin Klein, elle maîtrise les codes du denim et soucieuse de l’impact écologique de sa marque récupère les chutes issues de sa collection pour concevoir de nouveaux modèles. Sa marque se concentre sur un équilibre de silhouettes épurées et de tissus texturés innovants. Ayant des origines géorgiennes dans sa famille, elle a participé à la Fashion Week de Tbilissi, se qui est une preuve qu’on peut faire le tour du monde rien qu’en se baladant entre les colonnes de ce palais.

Fête Impériale a bien de quoi donner de la valeur à cet espace #Onlyattranoi. Voila une marque qui sait aussi être multiple, par l’exploitation qu’elle en fait de l’idée d’imprimé. Alors me direz vous, le modèle présenté est uni. Oui, mais quel uni ! Il faut bien reconnaître qu’avec une aussi jolie soie de satin mauve, si soyeuse, déclinée en manteau et en robe d’été , ce modèle exprime toujours cette féminité et son concept de fête impériale ou la femme moderne rit, boit, travaille, sort et ne fait pas la ménagère dans sa cuisine. Fête Impériale qui sait maîtriser les motifs et les imprimés royaux, nous propose une couleur unique, mais qui suscite de multiples sensations.


Tegin, est la marque d’une créatrice russe, Svetlana Tegin. Elle était à la frontière de cet espace dessinée au centre du salon, mais sa mode romantique avait la douceur d’une pâtisserie Pouchkine et était une invitation à s’arrêter. Tegin participe à la Fashion Week de Moscou depuis 2012. Elle conçoit une ligne très féminine dans cette univers de créateurs , avec des pull en cachemire, produits en Mogolie, des cols montants et des manches bouffantes qui jouent le glamour avec beaucoup de légèreté et de finesse sans le coté clinquant qu’on imagine facilement avec la mode russe ou celle de Dubaï.



Le pop up store présent aux Galeries Lafayette jusqu’au 4 février permet d’assurer la rencontre entre les différentes marques sorties d’un salon réservé aux professionnels et le public international du grand magasin. Les discussion avec la jeune femme qui était sur place certaine avait fait très bonne impression sachant que ce n’est pas ventes qui vont être significatives car les pièces étaient souvent en 1 seul exemplaire.

