Au 13 de la rue Béranger, Paris 03, à quelques pas de la République se trouve une boutique occupée par Les Vilains Parisiens qui accueillent d’autres marques toutes ayant dans leurs adns, cette volonté de proposer une mode éco-responsable en utilisant notamment des matières déjà existantes. On découvre donc accompagnant la marque de textile, M3tiss (déco) et Glenda Lopez (Bijou).
Mais cette boutique et son esprit concept-store est aussi branchée vers le futur et c’est ce qui donne l’occasion de croiser les produits, (assez rare, il faut le souligner ) de Clara Daguin. Cette jeune créatrice passée par l’Ensad associe différentes cultures, en l’occurrence l’européenne et celle de la Silicon Valley ou elle a longtemps habité. Cela donne une mode innovante résultat d’un travail de création proposé par une créatrice qui joue avec finesse sur les différentes touches de la technologie avec une maitrise raffinée.

Clara Daguin évolue entre robe de scène, performance et brainstorming avec des partenaires prestigieux comme Google par exemple. Mais pour le commun des mortels, elle a su trouver des produits qui ont toutes leurs places dans un vestiaire pour souligner que la tech n’est pas que data, mais aussi séduction.
C’est ceux que vous pouvez trouver au sein de la boutique Les Vilains Parisiens.
En tant qu’ invitée, elle y présente ses produits et donne à la boutique un petit coté Y Combinator (Un petit clin d’oeil au plus célèbre incubateur de la Silicon-Valley et du monde)
On peut donc voir et toucher la douceur de son modèle de blouson, il est en velours, dont le design du passepoil (proposé par un fournisseur français) est fait avec une matière qui réfléchit la lumière. Son design intègre ces broderies qui captent et jouent avec la lumière, ce qui donne à cette création ce caractère ésotérique qui lui est propre. Le design semble matérialiser et dévoiler des flux d’infrastructures invisibles qui laissent entrevoir ce qui s’opère secrètement sous nos vêtements.
En plus de ce blouson, que l’on avait découvert à la galerie Joyce, il y a la casquette Glow avec le logo qui sait jouer aussi avec la lumière et est phosphorescent, ainsi qu’un modèle de foulard, au dessin évocateur, nommé Oracle, fabriqué à la main en France et qui existe en trois tailles et deux options textiles : coton ou soie.

Clara Daguin sait associer depuis ses débuts mode et technologie. Sa réflexion nous emmène dans un monde futuriste, mais avec son style un peu introspectif, qui n’est ni agressif, ni impersonnel.