Lectra propose de nouvelles solutions pour associer mode et personnalisation.

Vouloir passer à une mode à la demande est une démarche qui répond à plusieurs enjeux. Préserver les ressources de la planète, valoriser la marque qui peut offrir un modèle personnalisé qui correspond spécifiquement à un consommateur, changer l’image de la mode emportée par son élan d’industrie sur-consommatrice. Un des effets direct de ce principe est la réduction quasiment à zéro des stocks et donc la diminution de la consommation de matière première. Les acteurs dans ce domaine peuvent être des marques, qui, comme dans le post précédent, Asphalte ou Forlife ne produisent qu’en fonction des pré-commandes. Mais des acteurs industriel comme Lectra suivent également cette démarche. Comme l’indique l’article de La Tribune/ObjectifAquitaine « En offrant à la clientèle la possibilité de personnaliser le vêtement de ses rêves avant qu’il ait été fabriqué, Lectra, qui a rejoint un consortium nordiste de pointe sur le sujet, entend lutter contre le gaspillage que représentent les invendus.« 

Lectra a son laboratoire de l’innovation pour imaginer les process de demain

Philippe Ribera, est le patron de ce laboratoire au cœur de la R&D de Lectra. Celui -ci joue un rôle crucial dans la nouvelle stratégie industrielle du groupe.
« Nous sommes engagés dans l’industrie 4.0. L’industrie 4.0 on en parle beaucoup mais elle n’est pas encore là. Nous en sommes au début du début de quelque chose. C’est l’un des chantiers en cours dans le secteur de la mode, où l’on s’efforce de digitaliser la « supply chain » (chaine d’approvisionnement -NDLR). Or, la mode a la particularité d’avoir la suply chain la plus complexe du monde« , expose le directeur du Lab Innovation. Il était d’ailleurs présent lors de la dernière Fashiontech Week, car Lectra est un des partenaires de l’événement.

Revoir les process amène à repenser le parcours d’achat et à offrir des possibilités de personnalisation sur le lieu de vente. Cette personnalisation permet de coller au plus près des attentes de la clientèle et à réduire ce qu’on peut appeler une production inutile, quand on sait que 20 % des vêtements neufs finissent à la poubelle faute d’acheteurs. C’est également une manière de relancer la fréquentation des points de vente en proposant une expérience consommateur plus proche des attentes de chacun .
Lire l’article de La Tribune/objectifAquitaine