La question des invendus, des sur-stocks, est un sujet qui revient sur le devant de la scène avec une régularité qui n’est pas forcément un bon point quand on comprend les détails cachés qui le font apparaitre dans l’actualité.
On lit par exemple une étude de CM-CM, le média de la seconde main, qui constate qu’un nombre important d’articles proposés en seconde main par des marques, sont en fait…. de la première main. France Info, nous propose une enquête qui montre d’un Kway récupéré en magasin pour être recyclé se retrouve….. à Karachi au Pakistan.
Pourtant sur notre territoire, il existe des solutions de traitements de ces surplus, comme la solution mise en place par Losanje qui redonne vie aux invendus de Paris Basketball grâce à un processus d’upcycling qui apparait comme une révolution verte dans le monde du sport et qui est bien sûr transposable à toute marque qui gère des produits en textile tissé ou non tissé.
La collaboration avec le Paris Basketball montre la voie pour une seconde vie éco-responsable
À mesure que la prise de conscience écologique s’intensifie, les entreprises du secteur sportif s’efforcent de trouver des solutions durables pour leur production de textiles ou de goodies promotionnels, souvent éphémères et renouvelés à chaque nouvelle saison sportive.
Plutôt que de recourir à de nouvelles matières premières, Losanje leur propose de se tourner vers l’upcycling pour redonner de la valeur à leurs textiles en fin de parcours. C’est dans ce cadre que Losanje collabore avec Paris Basketball, en tant qu’atelier de production pour la réalisation de la première collection collector upcyclée à destination des fans du club.
Losanje, premier atelier français spécialisé dans l’upcycling à grande échelle, a été sollicité par Paris Basketball pour réinventer ses invendus des saisons précédentes.
L’objectif est clair : transformer ses stocks en nouveaux produits merchandising à faible empreinte environnementale.
Résultat ? Cinq pièces qui forment la toute première capsule upcyclée de Paris Basketball : deux t-shirts, un short et deux sacs bananes, offrant un look sportswear à l’image du club. Une initiative qui a permis d’économiser 520 kg d’équivalent CO2, comparativement à une méthode de production classique.
Ce projet illustre la pertinence de l’upcycling en tant que solution permettant de redonner une valeur commerciale importante aux stocks des entreprises. Avec les exigences croissantes des législations environnementales, notamment la loi AGEC, l’upcycling s’impose comme une véritable alternative pour le traitement des textiles en fin de vie des organismes sportifs.
Ce partenariat, ainsi que d’autres initiatives similaires, démontrent que l’upcycling est bien plus qu’une simple tendance. Il représente une véritable révolution en offrant des solutions créatives, économiques et écologiques pour l’avenir de la fabrication textile, tout en favorisant une approche circulaire et responsable de la production.
La capsule “Regenerated Edition” est désormais en vente sur la boutique en ligne de Paris Basketball :
Un savoir-faire local dans la transformation éco responsable a forte valeur ajoutée
Créée en 2020 par Mathieu Khouri et Simon Peyronnaud, deux amis d’enfance, Losanje, basée à Nevers, a pour mission de populariser l’upcycling de produits finis grâce à une approche industrialisée. L’entreprise qui était présente à VivaTech à comme ambition de devenir un opérateur industriel de l’upcycling. Losanje, au delà de l’exemple du monde du sport, offre ses services aux entreprises, marques et grands groupes, en créant des vêtements et accessoires upcyclés à partir de textiles invendus ou de seconde main.
Losanje avait tout naturellement sa place dans lors des Fashion Green Days de Nantes à l’automme 2023. Son intervention avait comme but de démontrer les atouts de sa solution de découpe automatisée de produits finis afin de ne plus considérer la découpe du vêtement pour passer à l’upcycling comme une contrainte, sachant que la revalorisation de la matière permet ainsi de réduire l’émission de Co2 de 70 à 80%. L’entreprise rassemble plus de 20 personnes pour continuer à développer l’idée de créer un circuit fluide de seconde main et inclu une partie bureau d’étude (modélisme/stylisme) qui permet de proposer des solutions en partant des stocks de la marque ou grâce à un sourcing issu des 20 centres de tri affiliés en Europe par l’entreprise.
