Alors que dans les esprits flottent encore quelques doutes, qui croisent quelques certitudes, que l’on doit ajouter sur la liste des présents au diner de Noël, celui du cousin qui vient de s’ajouter à la dernière minute, que l’on pense cadeau, papier cadeau, bolduc, tout nous amène à penser à l’événement majeur de cette fin d’année. Si vos pensées vous font oublier cette étape vitale, quelques signes peuvent vous la rappeler. Les forêts de sapin de toute les tailles qui poussent sur le trottoir et derrière lesquelles se cachent un fleuriste, mais pas toujours et bien sûr les vitrines des grands magasins.
La magie de Noël prend aussi son virage écologique
Le panorama est souvent très diversifié. C’est un exercice qui se prépare tout au long de l’année et chaque grand magasin fait un effort pour que les petits et les grands se dressent sur les estrades allongées devant les vitrines offrant des spectacles enchantés. Pas d’estrade pour les vitrines des Galeries Lafayette, mais des animations multicolores qui ont été imaginées par Kevin Germanier, le créateur du Golden Voyageur des JO, qui a décidé de proposer un univers féérique et upcyclé pour ce 130 ème Noël de l’institution commerciale parisienne. 11 tableaux sont proposés qui ont nécessité 20 nuits entières de travail, comme l’indique Le Point.
Le couturier suisse est spécialiste de la mode upcyclée. Il a l’habitude de « s’emparer des déchets de la société de consommation, chutes de tissus, invendus, plumes strass, jouets, perles, gadgets, pour « raconter la vie dans tout son éclat » comme l’expliquait le livret de l’exposition ou il était présent en 2024 . Les personnages fantasmagoriques qu’il aime créer à partir de strass ou de presque rien, prennent alors forme et même le Père Noël se voit apparaitre entièrement en matière recyclée sans une once de tissu ni de poil de barbe et on le reconnait très bien. Sans compter les nombreux oiseaux malicieux et les quelques chimères audacieuses qui donnent une ambiance lumineuse et festive aux vitrines.
Le designer suisse a été repéré par le plus grand nombre grâce à l’aventure des JO de Paris 2024, mais aussi à Emily in Paris. Il a lancé sa marque éponyme basé sur un style audacieux et coloré, inspiré par les mangas et les jeux vidéo dont il est passionné. Il a étudié à Genève et à Londres, où il a découvert l’upcycling un peu par nécessité financière avant de trouver que c’était un excellent moyen de développer son imagination. Ses créations, 100% upcyclées, peuvent être considérées comme extravagantes mais elles sont surtout colorées, et il utilise des matériaux récupérés qu’il va chiner dans différents endroits du monde jusqu’en Asie.
