ADN Paris montre que dans le monde de la mode, l’uni ne rime pas avec ennui. Sa fondatrice Léa-I-C a choisi de proposer une ligne minimaliste qui tend vers une épure élégante et un style genderless. Parce que s’habiller est une démarche quotidienne, enfin, pour la majorité d’entre nous et que l’on remarque que l’on porte assez régulièrement certaines pièces de notre garde-robe qui sont nos préférés ou les plus confortables. Pourquoi accumuler ?
ADN Paris répond à ce besoin, cette envie, ce questionnement, car c’est une mode raisonnée, qui permet de se composer un vestiaire équilibré dans lequel le style et le confort s’associent comme le fil et l’aiguille. Les modèles sont confectionnés par des artisans dans des ateliers parisiens.
La fondatrice est partie à l’origine de la marque sur l’idée de la chemise blanche, en voulant montrer que le style c’est plus la personnalité de la personne qui porte le vêtement que l’habit lui même.
La chemise blanche est un intemporel de l’élégance, qu’elle soit portée par la femme ou l’homme. Mais ADN Paris a fait grandir son idée. Ce basique est désormais rejoint par des sur-chemises, des jeans et toute une collection en Selvege qui associe coton organique et Tencel pour une harmonieuse douceur. On avait placé cette marque dans celle qui propose des chemises qui embellissent la femme ( je rappel que la marque se veut genderless, mais j’ai plutôt tendance à imaginer la femme quand je parle mode), sans la corseter, acceptant tout type de morphologie. En 2020 le vestiaire s’étend et se fait dressing room avec des modèles mailles dans un blanc légèrement nacré, qui laisseront la femme embrasser sa vie animée, bouger, vivre, sourire, porter des talons plats et rester élégante en laissant son tailleur dans sa malle à souvenir du monde d’avant.
A découvrir au Pop Up Store, situé 22 rue Debelleyme 75003 Paris, jusqu’au 6 octobre.
adn love art !
La chemise blanche se révèle un véritable terreau de réflexion et d’inspiration pour les artistes. Lea I-C a fait germer cette idée lors du confinement. Elle a retrouvé un certain nombre de ses prototypes et les a proposé à 7 artistes qui s’en sont servi pour réinterpréter ou disrupter ce vêtement. Quelques projets ont respecté la forme du vêtement. D’autres sont partis de la matière première pour montrer que d’un bout de tissu on pouvait en faire un tableau, voire une sculpture. Ces protos ne pouvaient pas être mis en vente et la créatrice ne souhaitait pas les jeter. Leur donner une seconde vie, sans trahir l’identité de la marque, pouvait être un projet assez passionnant à monter avec des artistes qui venaient de différents endroits dans le monde. Transformer ces chemises blanches en base de création à permis de donner vie à « ADN loves ART » !
Uniquement 3 des artistes sont présents en photos dans ce post. Pas que pour des préférences personnelles, mais parce qu’il faut aller les voir dans le Pop Up Store qui se fait annexe de la Fiac le temps de quelques jours.
22 rue Debelleyme 75003 Paris, jusqu’au 6 octobre.
Les artistes qui ont relevé ce défi : Tiffany Bouelle, Zahra Holm, Marguerite Wibaux, Florence Bamberger, Misterpiro, Arsène Welkin et Antoine de Pins.
5 comments
Superbe ! Bravo et beunique !
[…] tableaux sont à découvrir sur son insta. Elle avait participé à la démarche artistique d’ADN.Paris, marque de mode que j’ai le plaisir de croiser, quand l’administration nous en laisse […]
[…] montré fin 2020, avec sa création originale faite en partant d’un des modèles de chemise de la marque adn.paris. Elle le prouve aussi en faisant de nombreuses gestuelles stylées et décontractées sur son […]
[…] Léa, a fondé sa marque adn-paris dans l’optique de proposer une production maitrisée et un style minimaliste. Elle avait travaillé précédemment dans la finance et comme le veut l’expression consacrée, elle avait pu constater de ses propres yeux que “les arbres ne montent pas jusqu’au ciel”. Alors, est ce qu’aujourd’hui accumuler des vêtements jusqu’à en faire des piles hautes comme un arbre à t’il un sens ? Faire moins mais mieux est-il possible ? adn-paris en est la réponse. Elle a lancé sa marque pour proposer une “FLF” face au “THF”. En continuant l’allégorie de la finance, la volonté de Léa c’est une “Fashion Low Frequency” qui s’oppose aux principes du “Trading High Frequency” bien connu du monde de la finance. L’engagement; faire plus attention aux matières, aux détails des finitions, sans oublier l’origine et le mode de fabrication des pièces, concevoir un vêtement de qualité, qui puisse durer longtemps sans se démoder ni s’user prématurément. C’est aujourd’hui son crédo et ce style appelé minimaliste, n’est en rien inférieur aux autres. Elle a su associer la mode et l’art, dont une collaboration notamment avec Tiffany Bouelle, (voir un peu plus bas), pour montrer qu’une simple chemise blanche peut être une source d’inspiration pour qui a un esprit d’artiste ( ce qui n’est pas une caractéristique exclusivement féminine, pour le coup) […]
[…] marque a toujours eu une démarche qui a associé la création textile avec l’art. Elle a notamment collaboré avec l’inénarrable, Tiffany Bouelle, artiste qui a désormais […]