En France, 7 315 tonnes de collants sont jetés tous les ans. Cela ne vous file pas un peu le bourdon de découvrir ce chiffre ? La réflexion sur la préservation des ressources de la planète bat son plein et même cet accessoire vestimentaire peut y jouer un rôle car rien qu’en France, on dénombre 130 millions de paires vendues chaque année.
Le collant sert avant tout à rendre les jambes féminines élégantes, mais c’est un effet de courte durée. Une fois filé, déchiré, troué, toujours trop rapidement, voire passé de mode, il se retrouve principalement jeté. Trop peu sont récupérés (23% restent chez le consommateur), la majorité se trouve enfouie sous terre (64%) ou utilisés comme combustibles (10%). Le rapport d’où sont extrait ces chiffres (Halte à l’Obsolescence Programmée – 2015) indique également que 40% des consommatrices déclarent renouveler leurs bas après 2 à 3 utilisations seulement. La raison principale : une production rapide et peu soucieuse de la qualité, qui offre donc des collants fragiles, qui filent et/ou se trouent en un rien de temps.
Atelier Unes a décidé de cocréer
le premier collant recyclé et consigné.
Comment régler le problème des collants, alors qu’entre le prix, la durabilité, le choix des couleurs et du style, il y a de fortes attentes. Atelier Unes a un vrai atout dans sa jambe, pardon dans sa manche, c’est sa communauté. Ainsi, ce sont 20.000 personnes qui ont contribué à la création du collant recyclé, en faisant part de leurs problèmes et de leurs envies.
3 problèmes majeurs ont été identifiés dans les propos échangés avec cette communauté : la durabilité, le confort et la fin de vie. 70% des personnes interrogées déclarent porter leurs collants moins de 5 fois avant qu’ils soient abîmés. L’inconfort est un problème récurrent et cela les gênent dans leur quotidien. Et presque toutes réclament une solution pour les renvoyer.
Pour répondre à ces attentes Atelier Unes a donc travaillé sur ce projet d’un collant recyclé, confortable et consigné. Il est composé de + de 60% de nylon recyclé grâce à la fibre Q-Nova®, de la technologie au service du confort, avec une ceinture large et un maillage 3D. Il est produit en circuit-court, en Italie, auprès d’experts du collant depuis plusieurs générations.
A cela s’ajoute le principe de la consigne. 2€ sont ajoutés au prix du produit. En fin de vie, la cliente peut le renvoyer gratuitement et se faire rembourser la consigne de 2€. Le collant est ensuite découpé pour servir d’élastique pour les
jolis chouchous de la marque. Cela permet à Atelier Unes d’être en accord avec ses valeurs sociales et environnementales, tout en offrant un produit adapté aux besoins du plus grand nombre.
Cette jeune entreprise, labellisée dès ses débuts par Sloweare, a intégré une production responsable ainsi qu’une gestion du cycle de vie du produit. Cette nouveauté, dans le domaine du textile, fait d’Atelier Unes un des précurseurs dans ce domaine.
Participez sur Ulule à ce grand succès qui s’annonce
En 2018, la marque Atelier Unes voyait le jour grâce au soutien de centaines de particuliers, venus soutenir la jeune pousse sur la plateforme Ulule. 2 ans plus tard, Atelier Unes a bien grandi et saisit de nouveau sa chance, en lançant ce projet de premier collant recyclé et consigné sur la plateforme de crowdfunding. La campagne de précommandes est lancée depuis le mardi 15 septembre prochain. Vous avez jusqu’au 8 octobre pour participer à l’aventure. Vous ne vous sentirez pas seul.e, l’objectif initial est largement dépassé de plus de 2300% !
L’idée s’intègre dans une démarche éco-responsable. Il ne s’agit pas de contraindre les amateurs de collants, femme ou homme, chacun dans son rôle bien sûr, de moins en porter ou d’en offrir. Il faut faciliter la manière de réutiliser cette fibre textile produite et s’imaginer que le collant peut aussi coller à l’idée d’une mode plus éthique. Accompagnez ce mouvement sur Ulule !
Si vous êtes sensible à cette mode respectueuse, mais que vous ne portez pas de collants, il y a sans doute des hommes qui liront ces lignes, vous pouvez aussi donner votre avis en participant à la consultation citoyenne en ligne jusqu’au 25 octobre.
