Il s’agit d’un pop-up d’été, qui vous accueille par un bouquet de couleurs qui se mélangent et explosent derrière les grandes vitres, qu’elles proviennent des motifs du batik ou du wax. Disposé habilement avec son décor estival, on entre dans cet endroit un peu comme dans un sas d’embarquement à l’aéroport; on a pas encore décollé qu’on a le sentiment qu’on est déjà loin.
Une impression qui n’est pas due simplement grâce à la disposition des sacs, bobs, espadrilles de Panafrica, dont la gamme aux motifs colorés exprime les vacances, mais également parce que l’histoire de la marque est elle aussi, un voyage direct vers l’Afrique, par des chemins qui ne s’éloignent pas des convictions de leurs fondateurs, bâtir un pont entre l’Europe et ce continent si proche, pour de vrais projets collaboratifs.
Un pop-up ouvert jusqu’au 1er Juillet !
C’est au 4 rue du Buisson Saint Louis, 75010 Paris, que cet espace éphémère est ouvert et il est très pratique pour découvrir tout ce que la marque met à notre disposition, au delà des baskets que l’on connait.
Les éléments indispensables à une panoplie d’amateur de période estivale sont présents. Le bob, fabriqué de manière artisanale et en édition limitée au Ghana, (chaque bob Panafrica est unique), la nouvelle gamme de sacs Karoo en batik 100% coton bio à rayures ou à pois. Il y en a pour tous les goûts. Une forme ample et une fermeture pratique, le rend indispensable pour tout voyage, lors d’un week-end ou pour plus longtemps.
Les baskets, on reconnait leurs modèles à leurs couleurs même dans le métro à 18 h quand tous les pieds se rassemblent et s’entassent dans les rames surchargées, discutent plage et terrasse avec les espadrilles qui viennent d’arriver de…. Mauléon. Oui, car Panafrica sait associer les savoir-faire et entre artisanat du Pays Basque et savoir-faire de l’Afrique de l’Ouest. Ces chaussures légères et confortables ont tout pour rapidement trouver leurs places à vos orteils.


l’Afrique inspirante et compétente
Au-delà de se présenter comme un continent de voyages, de rencontres et d’inspirations, Panafrica a vu en l’Afrique la possibilité de fabriquer sur place les produits grâce aux savoir-faire locaux. Ils ne sont pas les seuls, mais ils sont un des premiers à l’avoir développé de manière équitable et pérenne, car ils tiennent à cette notion d’équilibre et d’impact positif.
Leur volonté de transparence nous permet de mieux connaitre leurs partenaires locaux.
Dans cette même tendance de s’appuyer sur les forces de l’Afrique, on connait les concurrents d’Umoja, qui font des chaussures également ou Le Cabinet Créatif et ses blousons colorés élaborés au Maroc. Son fondateur est bien connu des dirigeants de Panafrica.
Il est toujours intéressant de suivre ces entrepreneurs qui parcourent le monde et qui s’appuient sur ces savoir-faire que l’on apprécie de voir perdurer. On prend conscience en Europe de l’importance du travail de la main, depuis quelques années et on réfléchit à les développer. Mais cela ne doit pas être une raison de se replier sur soi et peut être au contraire une motivation supplémentaire pour associer les compétences entre continent.
Panafrica, les couleurs de l’éthique
Panafrica, veut associer à son développement le respect de l’impact social, économique et environnemental. De l’achat des matières premières à la production, le projet se veut durable et vertueux. Leurs créations s’inscrivent dans un mode de vie optimiste, éthique et passe par cet équilibre entre les savoir-faire propre à chaque continent.
Peu d’entreprises sont capables de le faire. La majorité, les plus grandes, sont là plus pour exploiter, que pour partager (voir dans cet article le coût moyen de la main d’oeuvre).
Panafrica monte ses projets depuis la création à Paris avec son équipe d’une dizaine de personnes en s’appuyant sur ses partenaires à Mauléon, Casablanca, Abidjan, Accra et Bobo Dioulasso. Chaque pièce reflète les compétences, l’enthousiasme et les sourires chaleureux des artisans que Panafrica a associé à ses projets et qu’ils rencontrent lors de leurs déplacements sur place.
Vous pouvez en découvrir un peu plus de la génèse de leurs projets en lisant l’ITW qu’ils ont donné à l’équipe de Slo We Are,
(label RSE indépendant dédié aux marques de mode engagées en faveur de l’Humain, de la Planète et de la Culture. Editeur récent de la Face cachée des étiquettes) ou de celle donnée par Vulfran au cabinet de tendance Nelly Rodi.
Le pop-up est juxtaposé au bureau de la marque, pratique pour établir une relation avec leurs clients et connaitre tous les détails des produits qui sont exposés. Avec eux cela vibre un wax !


Panafrica a développé une gamme de textile qui évidemment s’associe parfaitement avec les motifs colorés que la marque aime imaginer pour ses baskets. Cette collection capsule est développée grâce à un partenariat avec Laurence Airlines, une entreprise textile basée en Cote d’Ivoire. Cette marque a une bonne expérience, car je me souviens de l’avoir rencontrée lors d’un salon en ….2014.
Un des exemples, proposé dans le pop-up est cette chemise crop en voile de coton à rayures bleues est idéale pour les sorties ensoleillées. Nouée au niveau du nombril et associée à un short, une jupe ou un pantalon fluide, ses motifs tropicaux apporteront une touche d’originalité à toutes les tenues estivales.
Panafrica lance la consigne : la bonne idée pour développer l’économie circulaire
L’économie circulaire est un sujet qui fait souvent la une des conférences, moins celle des expériences concrêtes. On a un bel exemple récent avec celui de la marque textile LATER, qui développe désormais toutes ses collections en 100% recyclé. Panafrica emprunte cette voie également avec son projet « Rebirth » qui est mis en place pour offrir à leurs clients la possibilité de renvoyer certains de leurs articles usés afin de leur donner une seconde vie. Le sujet est complexe car une paire de baskets est composée de nombreux matériaux aux propriétés différentes (toiles, cuirs, doublures, lacets, oeillets etc) et tous ces éléments qui la compose nécessitent un traitement particulier. La revalorisation des paires en fin de vie est donc une démarche à encourager fortement en optant pour cette marque qui met en place un processus salutaire pour notre environnement.
Pour certains modèles, l’achat intègre une consigne de 5€ qui est restituée sous forme de bon d’achat lorsque vous retournez votre produit en fin de vie à la marque. Celle-ci prend en charge les frais de retour et le recyclage de votre paire pour fabriquer de nouveaux matériaux, notamment des semelles.
Un nouveau modèle lancé en crowdfunding sur Ulule le 15 juin
Akanda, le nouveau modèle engagé est proposé en précommande sur la plateforme @ulule le jeudi 15 juin dès18h00 à un prix spécial de lancement.
Cette démarche, déja utilisée pour les premiers débuts de la marque, est une manière d’engager la communauté de proposer un prix attractifs et de savoir dans quelles proportions on va pouvoir lancer une production afin de ne pas utiliser à mauvais escient nos ressources naturelles.
Panafrica a repris les grands codes de la running et les interprétés à leur manière. Des imprimés batik et wax pour la touche graphique et colorée, des matières unies recyclées pour harmoniser le tout. Il est à noter que ce nouveau modèle Akanda est composé à plus de 50% de matières recyclées
Je soutien la campagne sur Ulule et je précommande ma paire (110€ au lieu de 159€)