Oscar Carvallo est un petit monsieur doté d’un grand talent et de moustache et barbichette de mousquetaire. Ce fin bretteur de la mode réalise toujours des collections très soignées, scénarisées, tirées au cordeaux, ce qui implique souvent une longue attente avant le défilé, au grand désespoir des photographes.
La nouvelle collection Oscar Carvallo Couture printemps-été 2014, intitulée Voyage cinétique II et présentée le 21 janvier à Paris, est née d’une vibrante complicité entre l’artiste-peintre Carlos Cruz-Diez et le couturier. Le couturier et l’artiste avaient déjà collaboré en 2009 pour un événement au musée des Arts décoratifs et c’est sous la forme d’un deuxième voyage visuel et sensoriel que fut présentée cette collection Couture printemps-été 2014.
À cette occasion, Oscar Carvallo présente 35 silhouettes dont les imprimés, les formes, les textures et les détails ont été pensés à partir de six œuvres créées spécialement par Carlos Cruz-Diez, transformant le corps de la femme en œuvre d’art. Respectueux des détails et finitions propres qui lui sont chers, Oscar Carvallo traite et mélange de manière surprenante la soie, la mousseline, le gazar et la dentelle avec des matériaux insolites tel que du néoprene, de la résille et des lamelles métalliques. Les bijoux précieux conçus par l’artiste complètent ces silhouettes aux couleurs vives, par des jeux de lumières et de mouvements.
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On retrouve les fantasmes du couturier avec à la fin du défilé, la mariée blanche accompagnée de la mariée noire, associant sur ce thème, le ying et le yang. Sa vision cinétique était fortement futuriste, proposant toujours ses longues robes qui habillent si bien le corps des femmes, mais dotées cette année de couleurs un peu obsédantes, dont les rayons lumineux se déclinent en un jeu technique de lanières colorées.
L’art de la prise de vue est aussi un art assez aléatoire. Avec la complicité d’un escabeau instable, on peut sortir (complètement involontairement je vous l’assure) une prise de vue très artistique, mais dont l’effet ne met pas vraiment en avant le travail du couturier 😉
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