C’est une ballade dans un jardin extraordinaire inspiré du jardin de Christian Dior à Granville qui a servi d’écrin à la collection Dior couture Spring/summer 2013.
Raf Simons aux manettes, nous a offert un défilé heureux, paisible, une sorte de jardin d’Eden ou les femmes expriment leur sensualité de manière naturelle et sans excès. La tribu de déesses qui défilait avait en majorité les épaules nues, sans ornement ou bijoux monumentaux qui venaient souligner leurs gorges. Celles ci étaient découvertes et sans ostentation rendait le corps féminin gracile, souple, léger. Et cela d’autant plus que les mannequins portaient toutes les cheveux courts.
La taille était ajustée, pour les robes, les ensembles ou les tailleurs qui ne pouvaient cacher leurs filiations avec le fameux modèle tailleur bar, dans cette façon unique de souligner/cacher l’arrondis des hanches.
Une collection couture très homogène bâtie sur la légèreté et la fluidité des tissus, agrémentée de motifs fleurs de couleurs rose, anis, douce et qui ne sortaient pas de la famille pastel.
« Cette saison, je voulais faire une collection qui parle d’elle-même, explique Raf Simons. Je voulais qu’elle soit littéralement “de saison”, qu’elle raconte l’idée même du printemps. » c’est ainsi toute la vision de la féminité de Monsieur Dior que l’on retrouve, ces femmes-fleurs que le couturier avait imaginées pour son premier défilé de haute couture, en 1947. Ces femmes épanouies et romantiques, jeunes et assumées. Quelques découpes audacieuses qui créaient des silhouettes plus avant-gardiste ne changeaient pas un ensemble qui forme un très beau rêve, accessible, en tout cas dans son style.
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